Les commerces San Martin

Jose Mari Garin est la cinquième génération d'une famille étroitement liée à la ferme. Il a repris l’activité que sa mère, Ignacia Urreaga, a exercée pendant soixante-trois ans aux Halles San Martin.

"J’adore travailler à la ferme et pouvoir venir tous les jours aux Halles. Je viens d'une famille étroitement liée à ce métier, je suis la cinquième génération. Ma mère, Ignacia, a commencé à travailler très jeune, à l’âge de 14 ans, lorsque sa mère est tombée malade, et elle vient de prendre sa retraite il y a trois ans. Elle n’a cesse de venir pendant soixante-trois ans ! Elle est plus pessimiste que moi vis-à-vis de ce métier. Elle dit que ça tourne mal. Avant, on vendait surtout du lait et aujourd’hui, c’est un produit qu’on ne vend plus. Mes clients viennent pour les légumes que nous cultivons à la ferme, à l'extérieur et dans nos serres. Ma mère ne voulait pas que je prenne le relais, mais moi j'aime ce que je fais. Il faut s’adapter aux temps nouveaux et aux nouvelles générations".

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Leur déménagement, du kiosque de l’Avenida de la Libertad aux Halles San Martin, ne leur a apporté que des joies. Yolanda et son mari disposent maintenant de plus d’espace, d’un plus grand présentoir, et ils ne doivent plus se mettre à l'abri des tempêtes.

"Nous sommes ravis de ce nouvel emplacement. Avant, nous avions un kiosque à l’Avenida de la Libertad et, chaque fois que la tempête se levait, il fallait tout rentrer et personne ne circulait dans la rue. Maintenant, quand il pleut, ici c'est bondé. Cela fait quinze ans que je travaille avec la presse, mais c’est ma grand-mère qui a commencé à exercer cette activité. Puis, mon oncle a continué et, quand il est mort, nous avons repris le kiosque, mon mari et moi. Nous vendons des journaux et un grand choix d’hebdomadaires et de mensuels. Nous avons élargi l'offre d’articles pour enfants, avec des cartes à échanger, des collections et des publications, qui sont très demandées. Bon nombre des publications que nous vendons sont déjà en format numérique, mais il y a encore un public fidèle au papier, qui ne cessera jamais d'acheter des journaux et des magazines spécialisés. De plus, nous avons un horaire ininterrompu, de 6:00 h à 21:00 h."

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Derrière Fast & Clean, il y a des professionnels avec plus de vingt ans d'expérience, auxquels vous pouvez confier vos vêtements avec la sécurité de les récupérer comme neufs.

“Nous sommes des pionniers dans l'utilisation des techniques les plus performantes pour l’entretien des vêtements, qui nous permettent de les laisser impeccables, tout en préservant l'environnement. Nous sommes des professionnels avec plus de vingt ans d'expérience. Nous travaillons avec le plus grand soin et nous traitons chaque pièce avec amour. Les clients savent qu'ils peuvent nous faire pleinement confiance, car nous leur retournons les pièces toujours à temps et comme neuves. De plus, notre emplacement privilégié, aux Halles San Martin, en plein centre-ville et en horaire ininterrompu, de 8:00 h à 20:00 h, s’adapte à tous les besoins”.

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Emi a travaillé dans un restaurant de la Vieille Ville de Donostia-San Sebastián et, après sa première grossesse, elle a décidé de se consacrer à ses enfants. Sa belle-mère, Cecilia Urretabizkaia, a eu un problème de hanche et Emi la remplace depuis aux Halles San Martin.

“Ma belle-mère, Cecilia Urretabizkaia, a travaillé de nombreuses années aux anciennes Halles. Un problème de hanche l’a empêchée de continuer et j’ai dû la remplacer, pendant que mon mari s’occupait du potager. Tout s’est passé très vite et, du jour au lendemain, après des années à la maison avec mes enfants, je me suis retrouvée aux Halles, dédiée à la vente de légumes et à faire connaissance avec les clients. Je me suis habituée rapidement. Quelques années auparavant, j’avais travaillé dans un restaurant de la Vieille Ville de Donostia-San Sebastián et je savais ce que c’est de travailler en contact avec le public. Nous avons toujours offert nos propres produits, de saison et, hors saison, nous offrons des légumes de notre serre. C’est un joli travail, mais très dur. Pratiquement 24 heures, tous les jours de la semaine. Le peu de temps libre qui me reste, j’aime le passer en famille, me promener et rentrer de temps en temps dans mon village d’Arbizu (en Navarre)”.

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Irune Berakoetxea est l'une des plus jeunes des Halles. En 2010, elle a pris le relais de sa belle-mère, Dolores Murua, dont beaucoup se souviennent certainement de ses délicieux haricots et légumes de saison, qu’Irene continue à apporter de sa ferme de Hernani.

“Depuis que Dolores a pris sa retraite, je viens tous les jours aux Halles, du lundi au samedi. Elle vient encore de temps en temps pour m’aider, mais c’est mon mari, Jose Mari Goikoetxea, et moi qui nous nous occupons maintenant du potager de notre ferme à Hernani, et qui avons repris l’affaire. Je suis la quatrième génération et nos produits phares sont les haricots, les tomates et les petits pois. Nous travaillons beaucoup les produits de saison, mais comme nous avons aussi une serre, nous disposons d'une grande quantité de légumes frais toute l'année. Les nouvelles générations nous demandent des légumes coupés et nettoyés, que nous leur préparons, pour que les jeunes puissent aussi profiter d’une alimentation saine à base de produits frais du terroir”.

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Mari Carmen Otegi est une femme douce, travailleuse et avec les idées claires. En cinq ans, elle a su développer un bon portefeuille de clients, qui apprécient les produits du potager qu’elle cultive, avec son mari, dans sa ferme d’Urnieta.

“Nous nous sommes installés ici en novembre 2011. Les débuts ont été très difficiles, parce que nous partions de zéro et parce que je suis très timide. Peu à peu, j'ai appris à traiter les gens, à les connaître. J’ai mes propres clients et tout est plus facile. Mais l'effort a été énorme. Pratiquement tous nos produits sont issus du potager que je cultive avec mon mari, Santi. Je suis née et j’ai grandi à Leitza (en Navarre), mais je me suis mariée et j’ai déménagé à la ferme Errekalde avec mon mari. Nous cultivons des produits de saison, beaucoup de tomates en été, et des laitues, des pommes de terre, des bettes, des haricots... Bien que je préfère le travail à la ferme, je viens avec plaisir tous les jours aux Halles, qui sont très modernes et où l’ambiance est formidable. Je n’aurais jamais imaginé que j’arriverais même à parler anglais avec les clients étrangers!”.

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Edurne a appris le métier avec sa mère, Miren, qui lui a fait voir l’importance d’offrir un bon produit et de bien le présenter. Les clients apprécient leur service personnalisé et n’hésitent pas à faire la queue pour ramener chez eux les meilleurs produits de la mer.

"Je suis la deuxième génération dans le métier. Ma mère a commencé à travailler comme salariée dans une poissonnerie des Halles San Martin. Lorsque les propriétaires ont pris leur retraite, elle a repris la poissonnerie et l’a rebaptisée avec son nom. Cela fait près de 23 ans que je travaille ici. J'essaie toujours d'avoir un bon produit et de bien nettoyer le poisson, ce que le client apprécie beaucoup. Je travaille avec des produits de saison et je soigne le contact client. Nous avons un très bon horaire. Certes, il faut se lever de bonne heure, mais je ne peux pas me plaindre. J’ai remarqué un changement important dans la consommation de poisson. Maintenant, on demande surtout du merlu, des soles et des anchois. On vend moins de poisson gras, très peu de liche, par exemple... Les gens cherchent la facilité et, surtout, du poisson sans arêtes".

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Trois générations sont passées par cette poissonnière, où il y a toujours une foule de clients. Le truc? Se lever tous les jours de bonne heure pour rejoindre le port de Pasajes à 5h30 et s’y battre pour ramener les poissons les plus frais et de saison.

"J'ai débuté dans ce métier poussé par Ana, mon épouse", raconte Victor, qui tient la poissonnerie avec sa fille Sheila, troisième génération dans l'entreprise. "Ana travaillait à la poissonnerie avec sa mère, la fondatrice, et j’ai rejoint l'équipe. Je suis l'un des rares qui va encore tous les jours au Port de Pasajes pour acheter le poisson directement aux bateaux, sans intermédiaires, ce qui me permet de le vendre, ensuite, à bon prix. Aller au port c’est ce que j’aime le mieux. Le seul inconvénient est qu’il faut se lever très tôt. Mais j'adore regarder les bateaux décharger le poisson... Le plus dur est de se battre pour le prix. Il y a de plus en plus d’exportateurs qui achètent de grandes quantités et il faut être très vif et rapide. Du poisson, il y en a pour tout le monde, mais je ne peux pas me permettre d'acheter cher, car cela m’obligerait à augmenter les prix. Je m’efforce aussi d’offrir du choix, et des produits de saison, pour les repas quotidiens. Nous avons toujours soutenu que les Halles sont le meilleur endroit pour notre entreprise".

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Son arôme pénétrant nous conduit au rez-de-chaussée des Halles San Martin, où Inma Iriondo vend du fromage à l’appellation d'origine Idiazabal, qu’elle fabrique elle-même, avec son mari, dans une fromagerie située sur les contreforts du Mont Adarra.

Inma Iriondo a fait des études d'Administration et Finances et elle a travaillé pendant 15 ans dans un bureau à Irun. Elle n'avait jamais imaginé qu’elle finirait par vivre dans les montagnes, avec un troupeau de 450 brebis latxa, dont elle s’occupe avec son mari et co-propriétaire de Quesos Adarrazpi, le berger Mikel Beldarrain. Ces deux jeunes entreprenants ont quitté la ville pour se consacrer corps et âme à un métier traditionnel «ouvert aux nouvelles technologies».

“Nous contrôlons l'ensemble du processus. De la première goutte de lait à la production de fromage et la vente directe. Ceci est une entreprise, mais, et surtout, un mode de vie. Nous consacrons la journée à faire du fromage, traire les brebis, jeter un coup d’œil à l’étable toutes les deux heures... Mais nous avons aussi nos récompenses. Par exemple, voir naître les agneaux et les regarder jouer et sauter tous ensemble... C'est impayable. Et cela ne m’empêche pas de concilier ma vie personnelle et de partager une partie de mon temps avec mes enfants ”.

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